Pérou (2/4) : Arequipa et le canyon del Colca

Publié le par Guillaume BRUNEAU

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Arequipa se situe dans le sud du Pérou. Pour nous y rendre, nous sommes passés par Lima et avons décidé de faire une halte à Ica, un oasis. Malheureusement, nous n’avons eu le temps de rien faire sur place. Entre Ica et Arequipa, nous avons eu le plaisir de prendre la pire compagnie de bus du Pérou, Ormeño. Non seulement il n’y avait pas de place pour nos sacs dans les soutes (les employés nous ont proposé de les mettre avec l’huile de moteur) mais ils nous ont menti sur l’horaire d’arrivée, le bus s’arrêtait sans arrêt sur le bas-côté… Nous sommes bien allés nous plaindre au bureau de la ville d’arrivée au point de quasiment recevoir un remboursement (l’affaire est toujours en cours).

 

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Nous sommes arrivés dans une ville très agréable avec une architecture très accueillante contrairement à celle de Lima. La plaça de armas était particulièrement jolie. La ville est connue pour le grand nombre de ses églises, cathédrales et monastères. Nous avons visité le couvent de Ste Catherine, une véritable ville dans la ville. Les décorations étaient vraiment très belles avec des toiles au dessus de tous les murs extérieurs que je n’ai pas pu prendre en photo (stricte interdiction).

 

 

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Le lendemain, nous partions très tôt pour le canyon del Colca. Encore une fois, le trajet a été très long pour se rendre d’Arequipa à ce canyon bien que la distance ne soit pas si longue. Sur le chemin, nous avons passé un col à 4800 mètres d’altitude, même hauteur que le Mont Blanc. Le canyon del Colca est d’une profondeur de 2800 mètres à son maximum. Heureusement, nous nous sommes contentés de descendre seulement 1000 mètres. On part de 3200 mètres d’altitude et on descend au fond du canyon à 2200 mètres. Contrairement au Grand Canyon américain, le Canyon del Colca est peuplé. De nombreux villages se trouvent sur la route. Il y a aussi beaucoup plus de végétation. La descente prend 4 heures. Après 6 heures de marche, on se retrouve dans l’un des principaux petits villages.

 

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Par chance, nous nous sommes retrouvés dans ces villages au moment de la chandeleur. En France, ce jour-là, on fait des crêpes. Au Pérou, les gens dansent sur le même morceau pendant des jours. Les hommes se déguisent en femme en suivant l’héritage d’un jeune homme de classe inférieure se déguisant pour approcher une fille de classe supérieure. Ces villages étaient assez ouf. Vous êtes hébergés dans des familles ; ces dernières vous font à manger. Nous avons mangé le meilleur repas de tout le Pérou : une soupe délicieuse, de l’Alpaga en plat principal. Le seul moyen de se rendre dans ces villages est la marche ou la mule. Les livraisons se font à l’aide de ces dernières. L’électricité n’est arrivée qu’il y a deux ans. Cela a changé leur vie. Les gens étaient adorables. Ils nous ont appris à danser, nous ont expliqué un peu comment ils vivaient…

 

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Le lendemain nous sommes repartis à l’aube pour attraper notre bus à 2h de l’après midi. Une longue et difficile marche nous attendait. Nous devions descendre un peu (les villages étant en hauteur) pour remonter 1000 mètres en 2h30. La pente était très raide. De nombreuses pauses ont été nécessaires pour arriver tout en haut. Jen a eu quelques problèmes de genou et a préféré remonter en mule accompagnée par Marion. Nous sommes allés plus vite que les mules !

 

 

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Finalement, une fois arrivés en haut, nous nous sommes un peu perdus dans les champs de maïs pour arriver dans le village où les enfants (période de chandeleur oblige) voulaient nous lancer des bombes à eau. Tout le long de la marche, nous avons apprécié un temps magnifique.

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Publié dans Voyages

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